Nos Poilus

" Nos Poilus "

      Je désigne ainsi parmi les membres de notre famille, celle de mon épouse et la mienne, ceux qui ont participé corps et âmes, cette expression étant à prendre à la lettre, à la Grande Guerre. Celle que l’on voulait, en 1914, comme « la der des der » et qui ne fut que la Première Guerre Mondiale.

      Parmi les millions d’hommes qui y sont morts, dont près de 240.000 originaires des départements bretons qui ont leurs noms gravés dans la pierre du Mémorial de Sainte-Anne-d’Auray , nous n’avons pas d’ancêtres, mais des cousins de nos grands-parents... comme Louis CADORET, tombé dans l'enfer de Verdun et sans doute bien d’autres, non identifiés à ce jour par moi-même. Sur cette dernière page je place quelques réflexions sur la cérémonie du souvenir, à l'occasion d'un 11 novembre.

      Si mon grand’père LAMOUR est décédé en 1911, les autres grands-pères respectifs y ont participé, durant quatre ans, comme tous les Français mobilisés. Ils ont vécu comme acteur ce qui se lit dans les livres d’Histoire... les bombardements d’artillerie, les attaques, les contre-attaques, les gaz Certains y ont été blessés par éclat d’obus, balle ou même « gazé ».

Ce sont Ernest CHEVREUIL(Classe 98), Émile MAUXION (Classe 06) et André BOUCHER(Classe 13) .
Les renseignements que je détiens sur les grands parents de mon épouse sont limités :
Ernest CHEVREUIL, âgé de 36 ans à la déclaration de guerre est rentré gazé. Il en décédera quelques années plus tard, amoindri, en 1935.
Émile MAUXION, âgé de 28 ans en 1914, est déjà sous-officier en 1916, lors de la naissance de son second enfant, il est alors : « employé de banque, Sergent Major au 71° Régiment d’Infanterie ».

      Les quelques pages qui suivent ne peuvent être comparées à tous les ouvrages consacrés à ce conflit majeur pour l’histoire du monde. Outre les innombrables récits, films, romans, essais qui en traitent, je signale pour les internautes quelques sites remarquables consacrés au sujet sur la page des liens sur la Grande Guerre.

      Cependant, fidèle à ce que j’ai écrit dans ma page de présentation du site, je veux relier une histoire, celle du seul grand’père que j’ai connu, André BOUCHER, durant les cinq ans qu’il passe sous l’uniforme du fantassin français, avec celle de la Grande Guerre. C’est le sujet des quelques pages qui suivent.

      En novembre 2018, une séquence basque démontre l'impact de ce conflit dans les familles.

 

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