Nos Poilus

"Ils ne le savent pas encore"

Juillet 1914

La France, depuis 1871, a retenu l’humiliation et le coût de la défaite militaire de 1870 face à la Prusse de Bismarck .

Lors des formalités du recensement, André BOUCHER est
« inscrit sous le n°31 dans la liste du canton de Lorient et classé dans la 7° partie de la liste de 1913. »

Sur le répertoire alphabétique des hommes inscrits au registre matricule de la classe 1913 pour le canton de Lorient, il est déclaré étudiant, sursitaire d’office, enregistré sous le matricule 3116.
Ses parents demeurent à Lorient, Rue de Brest, au N° 20.

Mais André a 21 ans passé et, au regard de la loi française, il n’est que sursitaire...à 6500 km plus à l’Ouest, où il relève son courrier à l’adresse suivante :
rue du Long, Sainte-Rose-du-Lac, Province du Manitoba, Canada.

 

Déplacez le curseur sur les images Sainte-Rose-du-Lac se trouve au carrefour de routes à l'Est de Dauphin.

 

Depuis près de 3 ans, André est pionnier dans cette région continentale, au centre de l’Amérique du Nord.

Il y a accompagné les LE BRAZ, famille paysanne bretonne avec laquelle un lointain lien de parenté est possible.

Peut-être essaie-t-il de perpétuer la tradition quasi séculaire qui unit la famille BOUCHER et le cheval.

Son père, avant d’être cadre commercial puis industriel dans la conserverie alimentaire, a fait un apprentissage de palefrenier au Haras du Pin(1878).Un de ses grands-pères, Joseph BOUCHER, et même ses deux arrière grand’père Guillaume BOUCHER et Pierre PIERRE, tous deux « anciens militaires » des armées napoléoniennes, ont fait une seconde carrière au Haras qui, créé à Langonnet en 1807 a déménagé sur Hennebont en 1857, avec ses personnels et ses étalons. { pour en savoir plus sur cette branche familiale et le Cheval, cliquez ici )

Près de Sainte-Rose-du-Lac, il est éleveur de chevaux.

document précédent

document suivant