A 3h.00, lennemi prononce une attaque générale
sur les positions occupées la veille et sempare à
4h.15 des ponts de HAUSSIMONT et de VASSIMONT mais le feu des
compagnies qui garnissent la lisière des bois et battent les
débouchés de ces villages lempêchent de progresser
jusqu'à 9 h. .Pendant ce temps, la gauche a cédé
: le 2ème Bataillon et le 116ème(1er Bataillon) qui occupent
LENHARRÉE ont perdu ce Point dAppui et ont été
rejetés au Sud de la voie ferrée.
Le Colonel ordonne la retraite sur la MALTOURNÉE et VAUDEFROY.
Sur un nouvel ordre, et après avoir subi le feu de lartillerie
française, le régiment se dirige vers SEMOINE. Il se rallie
sur les positions au Sud de ce village et les organise défensivement
pendant la nuit.
2 Bataillons en première ligne, un en réserve.
9 Septembre
Au jour, le régiment occupe les positions préparées
la veille. Il y subit une violente canonnade.
A 18h.00, il reçoit lordre de reprendre loffensive
et de se porter sur MONTEPREUX et la cote 209 (1200m O.). Il atteint
à 23h.30 les positions indiquées.
10 Septembre
Un nouvel ordre le ramène en arrière et à 02h30
il réoccupe les positions primitives au Sud de SEMOINE.
Les combats du 6 au 9 Septembre coûtent
au régiment
1 Chef de Bataillon( Commandant LAFAILLE) blessé grièvement,
2 Capitaines blessés (MM CRÉIAUX et CARION)
4 Lieutenants ou Sous-Lieutenants Blessés (MM PALARIC et KERGARA
blessés, GOALLOU et Le TALLIO, grièvement blessés,
disparus)
244 Hommes de Troupe hors de combat.
Par application de la note du Général
en Chef en date du 28 Août 1914, le Général Commandant
la Division nomme à titre temporaire et pour la durée
de la guerre,
« au 62ème RI, au grade de
Sous-Lieutenant, MM LUCAS et BARRÉ, Adjudants-Chefs ;
BOCKLER, HIRTZELBERGER,
MAHÉO, LE DUC , MEAUDE Adjudants ;
QUEMAR, JOUANNIC, Sergents,
Sous-Lieutenant de réserve M LE FORESTIER de QUILLIEN, Sergent.
»
Ces Nominations datent du 7 7bre .
{ Ndr: la violence des combats est difficile à traduire;
les mouvements des compagnies du 1er Bataillon du 62° RI ne peuvent
être certifiés exacts; cependant ils traduisent la volonté
du rédacteur du JMO qui, lui, a vécu ces combats. Au
plaisir de vous lire ( voir procédure en bas de page accueil )}