5 Janvier
Dans la nuit, le 1er Bataillon a relevé le 337ème en première ligne au bois dAUTHUILLE
6,7,8 1 Cal, 3 soldats blessés.
..... [la guerre des tranchées continue...]12 Mars
Environ 50 [obus de ] 77 et 105 tombent sur nos tranchées . dégâts nuls.
13 mars.
Arrivée dun renfort composé de 28 sous-officiers et de 468 hommes de troupe.21 mars
Bombardement de nos tranchées du sous-secteur dOVILLERS et des abords du village dAVELNY.
22Mars
Par ordre, un hourra général, poussé à 18h.00 sur toute la ligne à loccasion de la prise de PRZMYSL par les Russes, provoque une alerte générale chez les Allemands qui bombardent nos tranchées.
PICQUEN, Sergent-Major, blessé 23 Mars
Même situation.
4 Soldats blessés : LE LAN, JACQ, KELLY, MÉTAYER. 1er Avril
Sa majesté lEmpereur de Russie, en témoignage de son admiration pour les hauts faits de lArmée française a bien voulu honorer les auteurs daction déclats remarquables et de faits de guerre ayant contribués au succès des opérations, en décernant un certain nombre de décorations.... Le Général commandant la 2ème Armée cite à lordre de lArmée, les titulaires de ces décorations dont les noms suivent : Croix de guerre de Saint-Georges de 4ème classe, LE GARREC, Sergent, 62ème RI. Médaille de Saint-Georges de 2ème classe, RONSIN, Soldat du 62ème RI. Signé de CASTELNAU.
8 Avril,
Lartillerie allemande bombarde AVELNY mais ny cause que des dégâts matériels.
9 Avril
Même situation
BIGOARN, soldat, tué,
LE FLOCH, soldat, blessé
THOUMELIN, soldat, blessé. .10 Avril
Bombardement violent des tranchées du bois dAUTHUILLE.
11 Avril
A 1h.00, lartillerie allemande ouvre brusquement un feu excessivement violent sur toutes nos tranchées mais particulièrement sur celles des compagnies occupant a lisière du bois dAUTHUILLE.
Peu après, linfanterie allemande exécute un feu nourri, puis essaie de déboucher par le ravin 92, mais est arrêtée net par un tir de barrage.
Malgré le bombardement subit sans arrêt de 1h. à 3h., le moral des hommes est resté excellent.
A notre gauche, le 116ème a réussi après un combat corps à corps a rejeter hors des tranchées les allemands qui y avaient pénétré.
Pertes de la journée : Sous-Lieutenant de réserve TARTRAIS, tué 1 Sergent, 2 caporaux [ lun dentre eux est André BOUCHER, sosa 06 ] 3 soldats blessés..
En vertu des pouvoirs qui lui sont conférés par la décision n°12285 K du 8 Août 1914, le Général en Chef a fait à la date du 7 avril 1915, dans lordre de la Légion dHonneur, la promotion suivante :
Officier, M CHAPARD, J.B.R. Colonel commandant le 62ème RI.
« Chef de corps remarquable qui, après avoir très bien conduit son régiment depuis le début de la campagne a par sa méthode et son activité de tous les instants, fait de son secteur un des mieux organisés malgré les plus grandes difficultés. »12 Avril,
Même situation.
Le Colonel CHAPARD Cdt le 62ème RI est nommé Cdt par intérim de la 22ème Brigade dInfanterie. Rejoindra sans délais par la gare de DUNKERQUE. Le Colonel GENIN, disponible, est nommé chef de Corps du 62ème RI. Le Colonel CHAPARD quitte le régiment pour rejoindre son nouveau poste à 20 heures. [Fin du relevé effectué en novembre 2002 sur le registre journal du 62ème RI., au SHAT de Vincennes.]
[André BOUCHER a été évacué par la chaîne sanitaire : il a reçu un éclat dobus dans la gouttière vertébrale . Après extraction à lhôpital, celui-ci lui sera remis, et il le conservera toute sa vie durant, comme témoignage de sa chance ...
il sera dirigé vers son département d'origine, le Morbihan pour convalescence sur la région de CARNAC et de PLOUHARNEL...
Le 8 Juin 1916, il est affecté au 123° Régiment dInfanterie, alors que celui-ci a été, comme tant dautres, décimé à VERDUN : « Le 7 mai, un obus de 380 touchait la poudrière, dans le tunnel de Tavannes : le 7ème dinfanterie était presque anéanti. Le bombardement allemand était ce jour là dune intensité exceptionnelle. Le ravin de la Mort, les pentes de Froideterre étaient matraquées. Des régiments entiers fondaient sous les obus, le 174ème, le 123ème, le 57ème...les Allemands alignaient six divisions pour semparer du Fort de Vaux. Les 8 et 9 Mai, les attaques étaient incessantes. Les unités décimées étaient remplacées sous le feu, les mitrailleuses ensevelies avec leurs servants.... »
extrait de « Mourir à VERDUN » de Pierre MIQUEL, page 177 édition Tallandier).
Le 8 août 1916, toujours caporal, il pénètre à nouveau dans la zone des armées et rejoint son régiment au combat. ]
se reporter au JMO du 123°RI..
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